samedi 7 janvier 2017

Lecture du soir Spurgeon 07-01-2017

7 Janvier-Soir. 

Ma soeur, ma fiancée, {#So 4:12

Remarquons les titres, les noms charmants d’une intense affection avec lesquels le Salomon céleste s’adresse â sa fiancée, nouvelle mariée: l’Eglise!. 

Ma soeur celle qui est proche de par les liens naturels, participante des mêmes sympathies. Ma fiancée, mon épouse la plus proche et la plus chère unie â moi par les plus tendres liens d’Amour: ma douce compagne, une partie de moi-même . 

Ma soeur par mon Incarnation, qui me fait os de ton os et chair de ta chair, mon épouse par des fiançailles célestes, au moyen desquelles je t’ai épousée et unie â moi-même dans la Justice. 

Ma soeur que je connaissais depuis longtemps et sur qui je veillais depuis sa plus tendre enfance, dès ses premiers jours. Mon épouse retirée d’entre les autres filles, étreinte par des bras d’Amour et fiancée â moi â tout jamais. 

Vois combien cela est vrai que notre parent royal n’a pas honte de nous, car Il demeure avec un plaisir évident dans cette double parenté! 

Ses délices étaient avec les fils de l’homme parce que ces fils des hommes étaient ses seuls élus et Lui appartenaient. Lui, le Berger recherchait les brebis parce qu’elles étaient ses brebis! Il était venu pour chercher et sauver ce qui était perdu, parce que ce qui était perdu était Sien, bien longtemps avant d’être perdu â Lui-Même ou perdu pour Lui. L’Eglise est la part exclusive de son Seigneur; nul autre ne peut réclamer une association ou prétendre partager Son Amour. Jésus, ton Eglise se délecte de posséder cela! Que toute âme croyante s’abreuve â cette source consolatrice. 

Oh! Mon âme! Christ est proche de toi par les liens de la parenté; Christ t’est cher par les liens de l’union du mariage et tu lui est chère; voici qu’Il saisit l’une et l’autre de tes mains, les deux lui appartenant, en disant: "Ma soeur, mon épouse." 

Remarque les deux points d’appui sacrés par lesquels ton Seigneur est un ferme support pour toi, un support tel qu’il ne pourra, ni ne voudra jamais te laisser aller. Ne sois pas, O Bien-Aimée, lente â répondre â la flamme sanctifiée de Son Amour.