mardi 24 janvier 2017

Lecture du soir Spurgeon 24-01-2017

24 Janvier-Soir. 

Marthe, occupée â divers soins domestiques... {#Lu 10:40

Ce n’était pas une erreur de s’occuper des soins domestiques: la position du serviteur est celle de chaque chrétien. "Je suis un serviteur" devrait être le mot d’ordre de tout les princes de la famille royale des cieux. Cela n’était pas non plus une erreur d’avoir beaucoup servi. On ne peut jamais trop en faire. Faisons tout ce que nous pouvons faire, mettons notre tête, notre coeur et nos mains au service du Maître. Ce n’était pas une erreur de préparer un festin pour le Maître. Bienheureuse Marthe, d’avoir cette chance de s’occuper d’un invité si béni et d’avoir mis toute son âme dans son engagement. Son erreur fut de se trouver occupée â divers soins domestiques au point de l’oublier "Lui" et de ne se souvenir que de son travail. Elle a laissé le service prendre la place de la communion. Nous devrions être Marthe et Marie en même temps. Nous devrions beaucoup servir et beaucoup communier en même temps. Pour faire cela il faut beaucoup de grâce. Il est plus facile de servir que de communier. Josué ne s’est jamais fait de soucis pour la bataille contre les Amalécites, mais Moïse, lui, au sommet de la montagne avait besoin de deux aides pour soutenir ses bras. Plus le travail est spirituel, plus la fatigue est rapide. Les meilleurs fruits sont les plus difficiles â cultiver: les grâces les plus célestes sont aussi les plus difficiles â exploiter. Bien-aimés, pendant que nous ne négligeons pas les choses extérieures qui sont bonnes en elles-même, nous devons aussi regarder â être heureux dans notre relation avec Jésus. Nous devons veiller â ce que nous ne négligions pas de nous asseoir aux pieds de notre Sauveur, bien que cela puisse être caché derrière le prétexte trompeur de le servir. Ce qui prime pour la santé de notre âme, ce qui prime pour sa gloire et ce qui prime pour que nous soyons utiles, c’est de nous garder en communion constante avec le Seigneur Jésus et de veiller â ce que la vitalité spirituelle de notre religion soit maintenue au-dessus et par-dessus tout ce qui est de ce monde.