samedi 4 février 2017

Lecture du soir Spurgeon 04-02-2017

4 Février-Soir 

Votre refuge contre le vengeur de sang. {#Jos 20:3

Il est dit que dans le pays de Canaan, des villes refuge furent établies ainsi, afin que tout homme puisse atteindre l’une d’entre elles dans l’espace d’une demi-journée tout au plus. De même la parole de notre salut est près de nous. Jésus est un sauveur présent et le chemin qui conduit â lui est court; ce n’est qu’un simple renoncement â estimer notre propre mérite, et â faire confiance en Jésus, pour qu’il soit tout pour nous. Si nous sommes attentifs aux voies qui conduisent â la ville refuge, il nous est dit qu’elles étaient libres de tout obstacle, même sur chaque rivière se trouvait un pont, afin que l’homme en fuite puisse trouver un passage facile pour se rendre â cette ville. Une fois par an les anciens allaient inspecter les routes et se rendre compte de leur état, afin que rien ne puisse créer un empêchement â la fuite de quiconque, et lui causer quelque retard, pour être rattrapé et tué. Avec quelle bienveillance les promesses de l’Evangile enlèvent les pierres d’achoppement qui sont sur le chemin! Partout il y avait des chemins détournés et aux carrefours étaient placés des poteaux indicateurs portant l’inscription vers la ville refuge! Ceci est une image du chemin qui conduit â Jésus Christ. Ce n’est point un rond-point sur le chemin de la loi. Ce n’est pas obéir â ceci puis cela et encore autre chose. C’est un chemin direct et droit. Crois, et vis; c’est un chemin si dur, qu’aucun homme propre juste ne peut jamais le fouler, mais si facile, que chaque pécheur, qui se reconnaît lui même pécheur peut par lui trouver le chemin du Ciel. Aussitôt que le meurtrier atteignait les premiers ouvrages de la ville il était sauvé; il n’était pas nécessaire pour lui de pénétrer loin â l’intérieur des murs, mais les banlieues elles mêmes étaient suffisantes pour le protéger. Apprends de ce récit que si seulement tu touches le bord du vêtement de Jésus tu seras entièrement guéri. Si seulement tu regardes â lui, si tu t’appuies sur lui, avec la foi comme un grain de sénevé, tu es sauvé. 

Seulement ne perd pas de temps, ne flâne pas sur le chemin, car le vengeur de sang est â tes trousses et il se peut qu’il soit sur tes talons â cette heure tranquille du soir.