mardi 28 février 2017

Lecture du soir Spurgeon 28-02-2017

28 Février-Soir 

La farine qui était dans le pot ne manqua pas, et l’huile qui était dans la cruche ne diminua point, selon la parole que l’Eternel avait prononcée par Elie. {#1Ki 17:16

Considère la fidélité de l’Amour Divin. Tu remarques que cette femme avait un besoin quotidien. Elle avait â se nourrir, elle et son fils au temps de la famine; et maintenant, en plus, le prophète Elie était aussi â nourrir. Mais bien que le besoin soit triple, la farine ne manqua pas car elle avait une réserve constante. Chaque jour, elle fit appel au baril, chaque jour il restait la même quantité. Toi, cher lecteur, tu as des besoins quotidiens et parce qu’ils reviennent si fréquemment, tu es capable de craindre que le baril de farine soit un jour vide et que la cruche d’huile fasse aussi défaut. Sois assuré que, selon la Parole de Dieu, ce ne sera pas le cas. Chaque jour, bien qu’il produise sa peine, produira aussi sa provision; et quand même que tu vivrais le nombre d’années de "Metushelah", et quand bien même tes besoins seraient aussi nombreux que le sable des plages, la grâce et la compassion de Dieu dureront pendant toutes tes nécessités, et jamais tu ne connaîtras de réelles disettes. Car trois années durant, dans les jours de la veuve, pas un nuage n’apparut dans les cieux, ni les étoiles ne versèrent une seule sainte larme de rosée sur la terre des méchants: famine, désolation, et mort firent monter de la terre un hurlement sauvage, mais cette femme jamais ne connut la faim, se réjouissant toujours dans l’abondance. Ainsi en sera-t-il pour toi, tu verras l’espérance du méchant périr, car il se confie dans sa propre force; tu verras l’orgueil de l’espoir du pharisien chanceler, car il bâtit son espérance sur le sable; tu verras même tes propres plans, soufflés, desséchés, mais tu trouveras refuge dans les rochers: "ton pain te sera donné, ton eau ne manquera point". Mieux vaut pour toi avoir Dieu pour gardien, que de posséder la banque de France. Tu pourrais dépenser les richesses des Indes, mais les richesses infinies de Dieu jamais ne s’épuiseront.