vendredi 10 mars 2017

Lecture du soir Spurgeon 10-03-2017

10 Mars-Soir. 

L’homme né de la femme! Sa vie est courte, sans cesse agitée. {#Job 14:1

Cela nous rendrait grand service si avant de nous endormir, nous nous rappelions cette triste vérité parce que cela nous libérerait des plaisirs terrestres. Ce n’est pas agréable de savoir que nous ne sommes pas â l’abri des flèches de l’adversité mais cela peut nous garder humble et nous préserver de l’orgueil comme le Psalmiste dans le texte de ce matin. Mon rocher est ferme, je ne chancellerai pas. Cela peut peut-être nous empêcher de nous enraciner trop profondément dans ce sol duquel nous devrons être déracinés avant d’être transplantés dans le jardin céleste. Souvenons-nous du bail éphémère sur lequel nous maintenons nos bénédictions terrestres. Si nous pouvions nous rappeler que tous les arbres de la terre sont marqués pour la hache du bûcheron, nous ne serions pas si rapide â construire notre nid dans leurs branches. Nous devons aimer mais nous devons aimer avec cet amour qui s’attend â la mort et qui calcule avec les séparations. Nos chères amitiés ne nous sont que prêtées et le moment auquel nous devons les rendre â la main du prêteur est peut-être déjâ â la porte. Il en est certainement de même pour nos possessions. Les richesses ne prennent-elles pas des ailes pour s’envoler au loin? Notre santé est de même précaire. Fleurs fragiles des champs, nous ne devons pas nous attendre â fleurir éternellement. Il y a un temps marqué pour la faiblesse et la maladie où nous devons glorifier Dieu par nos souffrances et non pas par une activité fébrile. Nous n’avons aucun moyen par lequel nous pouvons espérer échapper aux flèches acérées de l’affliction; du peu de jours que nous possédons, il n’y en a aucun â l’abri de la peine. La vie de l’homme est un tonneau rempli de vin amer. Celui qui cherche de la joie â l’intérieur ferait mieux de rechercher du miel dans l’océan. 

Cher lecteur, ne recherchez pas les choses du monde mais recherchez les choses d’en haut, car "ici" la teigne dévore et le voleur dérobe et détruit mais "lâ-haut" les joies seront éternelles. Le chemin de la douleur est le chemin de la maison. Seigneur, que cette pensée soit un oreiller pour toutes les têtes fatiguées.