vendredi 2 juin 2017

Lecture du soir Spurgeon 02-06-2017

2 Juin-Soir 

Bon maître {#Mt 19:16

Si le jeune homme dans l’évangile a utilisé ce titre en parlant â Notre Seigneur, combien plus convient-il que je m’adresse ainsi â lui! Il est bien sûr mon maître dans les deux sens, un maître de loi et un maître d’enseignement. Je me plais â faire ses commissions, et aussi â m’asseoir â ses pieds. Je suis son serviteur et son disciple, et le compte ainsi comme mon honneur le plus élevé de posséder le double caractère. S’il voulait me demander pourquoi je l’appelle "Bon", j’aurais une réponse toute prête. C’est vrai qu’il n’y a de Bon qu’un seul, c’est Dieu, mais alors il est bon, et toute la bonté de la divinité brille en Lui. Dans mon expérience, je l’ai trouvé bon, si bon bien sûr, que tout le bien que j’ai m’est venu â travers lui. Il était bon pour moi quand j’étais mort dans mon péché, car il m’a ressuscité par la puissance de son Esprit; il a été bon pour moi dans tous mes besoins, mes épreuves, dans mes luttes, mes douleurs. Il n’y aurait jamais eu meilleur maître, car son service est gratuit, sa loi c’est l’amour. Je souhaiterais être un millième de ce qu’est un "bon" serviteur. Sa doctrine est divine, sa manière est condescendante, son Esprit est la douceur même. Pas de risque de confusion dans son instruction. Pure est la vérité d’or qu’il engendre, et tous ses enseignements conduisent â la bonté, sanctifiant comme édifiant son disciple. Les anges le trouvent un bon maître et se plaisent â apporter leur hommage â son piédestal. Les saints d’autrefois lui portèrent le témoignage qu’il était un bon maître, et chacun d’eux se plaisait â chanter, je suis ton serviteur, O Seigneur! Mon propre et humble témoignage doit certainement avoir le même effet. Je porterai ce témoignage devant mes amis et mes voisins, car il est possible qu’ils puissent être conduits â chercher Jésus comme leur maître par mon témoignage. Oh!  puissent-ils faire ainsi ! Ils ne se repentiraient jamais d’une action si sage. Si seulement ils voulaient se charger de son joug qui est doux, ils trouveraient eux mêmes que ce service est si royal qu’ils voudraient s’y engager pour toujours.