mardi 6 juin 2017

Lecture du soir Spurgeon 06-06-2017

6 Juin-Soir 

Sont-ils Israélites? Moi aussi. {#2Co 11:22

Nous avons ici une revendication personnelle, et qui nécessite une preuve. L’apôtre savait que son affirmation était irréfutable, mais il y a plusieurs personnes qui n’ont pas le droit de prétendre au titre et pourtant qui affirment appartenir â l’Israël de Dieu. Si avec confiance nous déclarons être Israélite, puissions-nous le dire seulement après avoir sondé notre coeur dans la présence de Dieu. Mais si nous pouvons donner la preuve que nous suivons Jésus, si du fond du coeur nous pouvons dire: je me confie en lui simplement, je me confie en lui seul, je me confie en lui en ce moment même, et me confie en lui toujours, alors la position que les saints de Dieu détiennent nous appartient. Toutes leurs expressions de joie sont en notre possession. Nous pouvons être le moindre d’Israël, le moindre de tous les saints, puisque les grâces de Dieu appartiennent aux saints véritables, non pas les prétendus saints, ou des saints bien enseignés, nous pouvons mettre dans la balance de notre défense dans ces procès et dire:Sont-ils israélites? moi aussi; c’est pourquoi les promesses sont miennes, la grâce est mienne, la gloire sera mienne. La réclamation, droitement engagée est de celles qui produira une consolation inouïe. Quand le peuple de Dieu se réjouit d’être sien, quel bonheur s’il peut dire: moi aussi je le suis. Lorsque les membres de ce peuple parlent d’être pardonnés, justifiés et acceptés dans le fils de son amour, quelle joie de répondre, â travers la grâce de Dieu: moi aussi je suis Israélite. Mais cette revendication a non seulement ses réjouissances et ses privilèges, mais aussi ses conditions et ses devoirs. Nous devons avoir part avec le peuple de Dieu aussi bien sous les nuages que dans le brillant soleil de la vie. Quand nous entendons parler d’eux avec mépris et ridicule parce qu’ils sont chrétiens, nous devons avec assurance nous avancer et déclarer: Moi aussi je suis Israélite. Quand nous les voyons travaillant pour Christ, donnant leur temps, leur talent, leur coeur entier â Jésus, nous devons être capables de dire: moi aussi j’agis. O puissions-nous prouver notre reconnaissance et notre dévotion, et vivre comme ceux qui, ayant revendiqué un privilège, soient aussi ceux qui veulent endosser la responsabilité qui s’y attache.