lundi 19 juin 2017

Lecture du soir Spurgeon 18-06-2017

18 Juin-Soir. 

J’entre dans mon jardin, ma soeur, ma fiancée; {#So 5:1

Le coeur du croyant est le jardin de Christ. Il l’a racheté par son précieux sang, et il y entre et le clame comme étant sa propriété. Un jardin implique la séparation. Ce n’est pas un lieu public; ce n’est pas un désert; il est muré tout autour, et c’est â l’intérieur que nous nous trouvons â l’aise. Nous voudrions voir le mur de séparation entre l’Eglise et le monde plus large et plus fort. Il est attristant d’entendre des chrétiens dire: il n’y a pas de mal â ceci; il n’y a pas de mal â cela, se collant d’aussi près que possible au monde. La grâce décline au plus bas dans cette âme qui peut même laisser se lever la question: jusqu’où dans la conformité du monde est-il possible d’aller? Un jardin est un lieu de beauté, il surpasse de loin les terres sauvages stériles. Le vrai chrétien doit chercher â être plus excellent dans sa vie que le meilleur moraliste, parce que le jardin de Christ devrait produire les meilleures fleurs du monde entier. Même le meilleur est pauvre comparé aux mérites de Christ; ne nous permettons pas de l’écarter avec les plantes rabougries et desséchées. Les plus rares, les plus riches, du grand choix parmi les lis et les roses devraient fleurir dans le lieu que Jésus appelle sa propriété. Le jardin est un lieu de croissance. Les Saints ne doivent pas demeurer sous-développés, des pygmées spirituels; ils doivent simplement bourgeonner et s’épanouir en tout temps. Nous devrions croître en grâce et dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. La croissance devrait être rapide lâ où Jésus est le maître, et le Saint-Esprit la rosée d’en haut. Un jardin est un lieu de retraite. Ainsi le Seigneur Jésus-Christ veut réserver nos âmes comme un lieu dans lequel il peut se manifester lui-même, comme il ne le fait pas dans le monde. O que les chrétiens puissent être plus retirés, â part, qu’ils gardent leurs coeurs hermétiquement clos pour Christ! Nous nous agitons, et nous troublons nous-mêmes, comme Marthe, par beaucoup d’activités, ainsi nous n’avons pas la place pour Christ qu’avait Marie, et nous ne nous asseyons pas â ses pieds comme nous le devrions. Le Seigneur accorde les douces ondées de sa grâce pour arroser son jardin en ce jour.