vendredi 23 juin 2017

Lecture du soir Spurgeon 23-06-2017

23 Juin-Soir. 

En attendant l’adoption, la rédemption de notre corps. {#Ro 8:23

Même dans ce monde les saints sont des enfants de Dieu, mais les hommes ne peuvent pas découvrir en eux qu’il en est ainsi, excepté par certaines règles morales. L’adoption n’est pas manifestée, les enfants ne sont pas encore ouvertement déclarés. Parmi les romains un homme pouvait adopter un enfant, et le garder en privé pendant longtemps. Il y avait cependant une seconde adoption en public; quand l’enfant était amené devant le corps constitué, les autorités, ses anciens vêtements lui étaient ôtés, et le père qui le prenait pour être son enfant lui donnait des habits convenables, correspondant â sa nouvelle condition de vie. Bien-aimés, maintenant nous sommes fils de Dieu, et il n’apparaît pas encore ce que nous serons. Nous ne sommes pas encore entrés dans le revêtement qui convient â la famille royale des Cieux. Nous portons, dans cette chair et le sang, ce que nous portions en tant que fils d’Adam; mais nous savons que lorsqu’Il apparaîtra, lui qui est le premier né parmi plusieurs frères, nous serons semblables â lui, nous le verrons tel qu’il est. Pouvez-vous imaginer un enfant pris parmi ceux de la plus basse classe de la société, et adopté par un Sénateur Romain, et se disant en lui-même, "je languis après le jour où je serai publiquement adopté. Alors je pourrai laisser ces vêtements de roturier et être vêtu comme étant élevé au rang de Sénateur"? Heureux dans ce qu’il a déjâ reçu, car c’est pour cette raison qu’il gémit pour obtenir ce qui lui a été promis. 

Il en est de même pour nous aujourd’hui. Nous attendons jusqu’â ce que nous soyons revêtus des vêtements définitivement convenables; et serons manifestés comme étant les enfants de Dieu. Nous sommes de jeunes nobles, et n’avons pas encore de couronnes usées. Nous sommes de jeunes fiancées, et le jour du mariage n’est pas encore venu, et par l’Amour notre époux nous porte. Nous sommes conduits â languir et soupirer après le matin nuptial. Notre bonheur même nous fait gémir après encore plus; notre joie, comme une source gonflée, languit pour jaillir comme un geyser d’Islande, bondissant vers les cieux, elle se lève et gémit au-dedans de notre esprit par manque d’espace et de place pour pouvoir se manifester elle-même aux hommes.