dimanche 2 juillet 2017

Lecture du soir Spurgeon 02-07-2017

2 juillet-Soir 

Eternel! C’est â toi que je crie. Mon rocher! ne reste pas sourd â ma voix, de peur que si tu t’éloignes de moi sans  me répondre, je ne sois semblable â ceux qui descendent    dans la fosse. {#Ps 28:1

Un cri est l’expression naturelle de la douleur, et une attitude hautement convenable quand tous les autres moyens d’appel nous font défaut; mais notre cri doit être uniquement dirigé vers le Seigneur, car crier â un homme c’est dépenser en vain nos énergies suppliantes, c’est battre l’air. Quand nous considérerons la promptitude du Seigneur â écouter et sa capacité â secourir, nous aurons acquis une bonne raison de diriger tous nos appels tout de suite vers le Dieu de notre salut. Il sera vain de faire appel aux rochers au jour du jugement, mais notre Rocher entend nos cris. 

Ne reste pas en silence â son égard: De simples formalistes sont peut-être contents sans réponse â leurs prières, mais les supplications précises sont autres; elles ne sont pas satisfaites par les résultats de la prière en elle-même en ce qu’elle calme l’esprit et qu’elle subjugue la volonté. Elles doivent aller plus loin, et obtenir de réelles réponses du Ciel, ou elles ne se donnent point de repos, et ces exaucements elles s’attendent â les recevoir tout de suite, elles craignent même un peu de silence de la part de Dieu. La voix de Dieu est souvent si terrible qu’elle fait trembler le désert; mais son silence est également plein de respect et de l’ardeur de la supplication. Quand Dieu semble rester sourd, nous ne devons pas cependant rester muet, mais plutôt crier avec plus d’ardeur, de ferveur. Car quand bien même notre ton monte jusqu’â devenir un cri déchirant avec ferveur et un empressement de douleur, il ne se détournera point de nous. Quelle chose terrible ce serait si le Seigneur venait â être silencieux pour toujours â nos prières! "De peur que si tu restes dans le silence â mon égard je ne sois pas semblable â ceux qui descendent dans la fosse".  Privé de Dieu qui répond â la prière, nous serions dans un bien plus piteux état que le mort dans sa tombe, perdu en enfer. 

Nous devons avoir des réponses â nos prières. Notre cas est un cas urgent et d’une impérieuse nécessité. Sûrement le Seigneur parlera de paix â nos esprits agités, car il ne peut concevoir en son coeur de permettre que son propre élu périsse.